• SUD CT Vénissieux combatif !

     

     Vénissieux le 19 novembre 2013

    Entre nous, personnel et direction...

    A quoi sert un "journal du personnel" ? Dire que tout va bien, qu'on améliore les conditions de travail, qu'il n'y a pas de conflits, pas de salariés mécontents, tous heureux dans le travail et satisfaits de la gestion...

    C'est ce qu'on pourrait croire à la lecture du dernier numéro... Comme disait une salariée :

    "Entre nous" c'est le bon titre, ils sont vraiment entre eux ! C'est le journal personnel de la direction de la ville, pas celui du personnel de la ville... "

    Ils ont accordé quelques lignes aux syndicats comme ils accordent quelques lignes à l'opposition dans leur magazine... Comme s'ils étaient les représentants du personnel. Mais le personnel ne les a pas élus ! Les syndicats eux, le sont ! La représentation réelle des intérêts du personnel est donc exclusivement rédigée par la direction, objective et sans parti pris bien sur... !

    Que pensent les salariés de la réorganisation du travail aux écoles ?

    Que pensent les salariés des dysfonctionnements de la DSAS, des résidences, des équipements sportifs ? Tout va bien ? Vraiment ?

    Entre nous que sait-on de la manière dont les salariés ont construit une autre gestion à la médiathèque ? Et la part (décisive) qu'y ont pris les syndicats ? 

    "Convention, chantier, mission d'appui, gestion rigoureuse, réorganisation..." Tout le vocabulaire (fumeux) du management est convoqué pour masquer les problèmes et les contradictions... Au fait connaissez vous le salaire du fonctionnaire dont on tire le portrait ? Chut ! Ne parlons pas des choses qui fâchent ! 

    Comme dit le Directeur Général : "des réorganisations sont menées dans les services afin d'améliorer tant les conditions de travail que de vie professionnelle"... Si vous le dites, entre vous !

     


     

    Vénissieux le 1 juillet 2013

    Communiqué

    Régime indemnitaire : Une « réponse méprisante » !

    Suite à la promesse de Mme le maire d’une révision annuelle des cotations du RI qui devait donc commencer en 2013…

    Suite à une demande de Mr le Directeur Général que cette révision soit formulée individuellement par les salariés…

    De nombreux salariés ont demandé, accompagné par leurs syndicat SUD, individuellement, par écrit, la révision de leur niveau de RI.

    A ces demandes individuelles, la ville répond par une circulaire individualisée qui maintient les cotations des postes et l’absence de toute indemnité de fonction pour 475 salariés (à l’époque) ! « Si vous contestez au TA, il vous en coûtera 35€… » ajoute-t-il…

    Il omet de préciser qu’une démarche collective et syndicale peut également s’engager auprès du TA et ne rien coûter aux salariés. Il est vrai que le syndicat n’aura pas l’aide juridictionnelle de la ville…

    Donc le syndicat SUD proteste contre cette réponse ressentie comme méprisante par les salariés qui l’ont reçue. En effet, ce courrier standardisé et impersonnel est la preuve qu’aucune étude sérieuse n’a été portée sur chaque cas particulier. Ces refus d’une nouvelle cotation sont arbitraires et non motivés

    Que les salariés soient rassurés !

    Le syndicat SUD continue de revendiquer une indemnité de fonction minimum pour tous les salariés.

    Il prend note de la récente revalorisation des indemnités des cadres A de la filière technique, les B et les AM de cette même filière restant sur le carreau ainsi que tous les C toutes filières confondues.

    Cette « renégociation 2013 », partielle et injuste s’est faite sans consultation du syndicat SUD !

    SUD revendique une indemnité de fonction complémentaire à leur indemnité de grade de 40€ minimum, sans préjuger de la revalorisation de l’indemnité de fonction pour toutes les autres catégories. SUD revendique une révision des critères d’attribution des indemnités de fonction, complémentaires des indemnités de grade.

     Qu'en est-il des agents de catégorie C à qui l'on demande de prendre en charge des tâches d'agents de catégorie B voire A, dans le domaine administratif par exemple ?

     Ces agents seront-ils donc en mesure de refuser d'effectuer ce travail puisqu'il n'y a pas de reconnaissance indemnitaire liée à la fonction occupée ?

    Nos profils de poste ne devraient-ils pas décrire la justification de nos indemnités de fonction ? 

     

     


     

     

    Vénissieux le 11 juin 2013

    Communiqué 

    Objet : Recours gracieux, régime indemnitaire retenue maladie ordinaire

    Madame le Maire ,

    Nous avons pris connaissance avec étonnement de la réponse de la ville faite le 18 avril au secrétaire adjoint du CTP sur une demande intersyndicale (21 février) de ne plus opérer de retenues sur le Régime Indemnitaire en cas de maladie ordinaire.

    La ville confirme que cette mesure est prise pour « favoriser le présentéisme » ;

    SUD pense qu’elle vise, en fait, à « punir » les agents pour leur absence parce qu’ils tombent malades sur une courte période, à les faire venir au travail malgré leur « courte maladie ».

    Et cela, avec une interprétation pour le moins contestable et « patronale »des statistiques du bilan social.

    De plus, cet argument, Mme le maire, vous l’avez politiquement invalidé lors de notre rencontre du 15 février 2013, qui portait notamment sur la journée de carence.

    Pour notre part , nous considérons qu’il y a là « discrimination » envers les agents absents pour raison de santé : en plus d’être affectés dans leur corps, les agents sont punis sur leur pouvoir d’achat, comme si cela ne suffisait pas.

    Aussi, en vertu du principe de parité avec les agents de la fonction publique d’Etat*, la ville a tout pouvoir de prendre une délibération prévoyant le maintien du régime indemnitaire aux agents durant leur congé de maladie ordinaire.

    * décret n° 2010-997 du 26 août 2010 

     

    Le syndicat SUD CT a rencontré Mme le Maire le 15 février 2013 à 8h00 du matin.

     Il a pu transmettre oralement et par écrit les revendications des salariés de la ville.

    Mme le Maire nous a informés de l’abrogation de son décret portant limitation à l’accès au grade supérieur.

    C’est une vieille revendication légitime de la CGT que le syndicat SUD n’a pas manqué de reprendre et de porter à son tour !

     Cependant le ratio pour accéder au grade supérieur n’est pas revu à la hausse. L’ensemble des agents qui remplissent les conditions pour accéder au 4ème grade ne pourront y accéder avant trois ans minimum ! Ce n’est pas très cohérent avec la multiplication de la création nécessaire de ces grades accompagnée d’exigences professionnelles supplémentaires…

    En revanche, la revendication de titre restauration portée par SUD n’est toujours pas prise en compte. Il semble que « la ville ait eu à faire le choix entre l’attribution du titre restauration et la construction d’une école ou du cinéma G.Philipe »....

    Le sérieux de cette réponse en termes de vases communicants (déshabiller l’un pour habiller l’autre) est-il cohérent avec l’écoute revendiquée par les élus des revendications des salariés ?

    600 salariés ont signé une pétition pour le titre restauration !

    La ville refuse toute négociation à ce sujet.

    C’est donc à ces 600 salariés que Mme le Maire a répondu !

    C’est ça le dialogue « social » ?

    Mme le Maire veut bien envoyer une lettre cosignée avec les syndicats pour se féliciter de la levée du jour de carence supplémentaire en cas de maladie qu’elle a mise en place à Vénissieux. Mais elle refuse toujours de rétablir le maintien du régime indemnitaire. C’est ça le dialogue social ?

    Nous avons proposé à Mme le Maire la mise en place d’un dispositif de titulaires remplaçants dans des directions ciblées (DEB et DSJF) afin de pallier l’absentéisme dans ces secteurs et souhaitons renégocier les conditions de travail et le statut des salariés en insertion (souvent utilisés au pied levé comme remplaçants d’agents qualifiés) Cela offrirait des possibilités supplémentaires d’intégration d’emplois précaires dans la fonction publique.

    Nous avons avancé des propositions concernant la réforme de l’évaluation qui sera engagée cette année. Le grade d’agent de maîtrise (de catégorie C) ne saurait être assimilé aux fonctions de technicien (de catégorie B) Il faut revoir les profils de poste des Agents de Maîtrise et revoir les fonctions des techniciens.
    Nous avons fait observer les méthodes non démocratiques utilisées pour établir les critères de cotation pour le RI de fonction. Nous avons poursuivi notre dénonciation d’un régime Indemnitaire de fonction qui redouble en fait le régime indemnitaire de grade et ne rétribue nullement les conditions de travail difficiles des agents (en particulier de catégorie C).

    Le RI doit intégrer le salaire mais les salaires doivent tenir compte des conditions de travail et pas seulement de leur qualification !

    Nous avons traduit les efforts encore considérables à opérer à Vénissieux en matière de démocratie et d’organisation concertée du travail.

    Nous avons regretté la suppression de la contribution de la ville à la protection sociale des retraités et son refus d’en négocier les conséquences. C’est pourquoi nous ne nous félicitons pas du protocol

    Nous souhaitons que Mme le Maire propose une délibération pour attribuer à 15 points la NBI à l’ensemble des salariés travaillant en zone sensible. En particulier à La Maison des Services Publics où fonctionnaires du Conseil Général et de la préfecture sont à 15 points alors que les agents de la ville sont à 10 points !

    Nous partageons les analyses politiques énoncées par Mme le Maire. C’est en leur nom et parce que nous en sommes les premières victimes que nous revendiquons de meilleures situations financières et professionnelles pour les agents.

    Comme les salariés peuvent le lire, le syndicat SUD CT de Vénissieux est à la pointe de ces luttes ! Il porte les revendications en écoutant les salariés et avec eux. C’est dans une période agitée sur le plan social que nous allons rentrer !

    A Vénissieux comme dans beaucoup de collectivités, les fonctionnaires locaux se sentent en effet très méprisés par leurs directions locales et par leur ministère. Leurs luttes l’ont montré le 31 janvier.

    D’autres mouvements se préparent localement et nationalement. Sud y travaille activement.

     

    Communiqué après l’entrevue avec Mme le Maire

    Chaque année désormais, suite à notre demande, la direction politique et administrative de la ville reçoit les syndicats chaque année.

    Le syndicat SUD été rencontré ce vendredi 2 mars.

    Le point des dossiers a pu être fait dans une ambiance franche et sans concession.

    Le syndicat SUD reconnaît une certaine amélioration dans la conduite des négociations et rappelle sa conception : le syndicat donne à la direction le point de vue des salariés. Il n’est en aucun cas « co-responsable » des décisions politiques et administratives de la ville. 

    Sur le Régime indemnitaire, SUD regrette que la direction n’ait pas accordé la revalorisation prévue entre juillet et décembre 2011, ce qui a pu faire perdre parfois plus de 500€ à certains fonctionnaires !

    Sud regrette que l’argent du Régime indemnitaire ne serve pas mieux à corriger les inégalités dans les conditions de travail entre agents à grade égal.

    Il enregistre en positif la réduction des écarts entre filières et l’homogénéisation de la distribution du Régime Indemnitaire

    Il demande une démocratisation des critères de cotation qui doivent être négociés avec les directions et validées en CTP après débat avec les syndicats.

    L’objectif de favoriser les bas salaires et de corriger les inégalités dans les conditions de travail doit être affirmé comme objectifs essentiels de l’attribution du Régime indemnitaire.

    Le Ticket Restaurant est une revendication majoritaire et essentielle pour les salariés de la ville de Vénissieux.

    La direction n’en est pas persuadée. La lutte continue donc pour obtenir cette revendication. Une nouvelle pétition devrait convaincre nos élus…

    Concernant les choix politiques de la ville en période d’austérité, Sud reconnaît les difficultés auxquelles sont confrontées les collectivités territoriales. Mais le syndicat SUD fait remarquer que la masse salariale n’est pas la seule variable d’ajustement possible pour la collectivité

    Non ! Le salaire des fonctionnaires n’est pas la cause de la crise des collectivités territoriales !

     

    Lettre ouverte à Mme le Maire pour la prise en charge du jour de carence lié à la loi de finances  2012

    L’article 105 de la loi de finances de 2012 a instauré une journée de carence en cas de congés maladie ordinaire pour les fonctionnaires et agents non titulaires de droit public.

    Cette mesure injuste et inefficace a fait l'objet d'un rejet unanime des organisations syndicales et a été combattue par la majorité sénatoriale qui a rejeté l'amendement l'intégrant.

    Les spécialistes s'accordent à dire que c'est une mesure contre-productive pour la prévention des arrêts maladie longs qui s'avèrent bien plus coûteux que les arrêts maladie de courte durée. De plus, les agents en arrêt court n'étant pas remplacés, ils retrouvent à leur retour le plus souvent le travail qui s'est accumulé.

    De plus, elle intervient après le gel des salaires pour 2011 et 2012 qui constitue une baisse sans précédent du pouvoir d’achat, après la hausse des cotisations retraites qui perdurera pendant 10 années consécutives.

    Elle instaure de surcroît une situation inéquitable entre le public et le privé. En effet, bon nombre d’entreprises privées, par accord (convention collective), prennent en charge les jours de carence des salariés en maladie.

    Par ailleurs, dans la collectivité vous maintenez un régime indemnitaire qui prive les agents en maladie ordinaire d’une partie ou de la totalité de leurs régimes indemnitaires.

    La mise en place de cette nouvelle mesure gouvernementale, cumulée avec ce régime indemnitaire, engendrera une double peine pour les agents. En effet, l’agent en arrêt de travail se verra privé d’une journée de rémunération ainsi que d’une part ou de la totalité de sa prime.

    Pour SUD Collectivités Territoriales, la maladie ne peut être une variable de rémunération. L’agent malade ne doit pas subir en plus de l’altération de son état de santé une quelconque sanction financière. Encore moins si il doit être « puni » deux fois pour la même raison !

    Pour ces motifs nous vous demandons qu’à l’instar du secteur privé, vous preniez en charge cette journée de carence.

     

    Déclaration du délégué SUD au CTP du 27/02 sur le RI

    Le Régime Indemnitaire (RI) est une variable du salaire négociable avec la collectivité. Il permet de réduire un certain nombre d’inégalités dans les conditions de travail entre agents de grade égal. C’est du moins notre conception du Régime indemnitaire !

    Pour nous la négociation aurait du s‘arrêter en décembre 2011. Six mois de revalorisation promise du régime indemnitaire (juillet/décembre 2011) nous ont été « volés » seuls 30€ nous ont été accordés !

    La négociation 2012 a été engagée sur la base de ce qui nous avait été présenté en 2011 : 750.000€ de masse budgétaire. Nous arrivons aujourd’hui à 1 million d’euros (qui correspond à la somme accordée en 2005)

    La répartition du Régime Indemnitaire ne nous convient pas. Nous aurions souhaité consacrer davantage d’argent à indemniser les dures conditions de travail, à grade égal de ceux qui travaillent dans le froid, pendant les heures de repas, dans la saleté, s’affrontant parfois à des usagers difficiles, à des heures décalées etc. notamment pour les catégories C !

    Nous validons cependant la réduction des écarts entre filières et la plus grande homogénéité dans l’attribution des indemnités.

    Il reste de nombreux points négatifs que nous avons donnés au cours des séances précédentes.

    Notre syndicat (minoritaire) n’a pas pu faire avancer ses revendications en 2011. Les salariés auraient gagné 6 mois de revalorisation indemnitaire en plus des 30€ si SUD avait été majoritaire.

    Il ne peut faire avancer ses revendications en 2012. Il s’abstient donc devant les propositions insuffisantes de la ville et mobilisera les salariés sur l’indemnisation des conditions de travail qui compenseront partiellement les inégalités à grade égal dans les conditions de travail.

    Une représentante de la  collectivité a cru bon de rappeler le nombre de points de fiscalité qu’entraînait la revalorisation du Régime indemnitaire. Cet argument évoqué tant par des mairies de droite que de gauche nous insupporte !

    Le syndicat SUD a demandé le nombre de contribuables ne payant pas d’impôt à Vénissieux. On lui a répondu : deux sur trois ! Donc deux contribuables sur trois ne sont pas affectés par cette « augmentation fiscale » (qui de plus n’a pas été votée !) SUD a alors fait remarquer que les entreprises payaient des impôts locaux et que c’était justice de leur en faire payer plus !

    Sud a fait remarquer que l’on ne culpabilisera pas les salariés de demander de meilleurs salaires ou indemnités car grâce à leur travail le service public local était bien rendu et cela rapportait des voix aux élus !

    Pas de réponse !

    Pour information : le syndicat des impôts SNUI/Solidaire a élaboré un projet de réforme de la fiscalité locale. Il est consultable sur notre site !