• Médiathéque

     

    Audit médiathèque : La phase III s’achève.

     

    Des groupes de travail examinent diverses questions posées par les salariés.

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    Le compte rendu de ces groupes de travail permet de lister des problèmes posés. Ces problèmes sont certes réels et méritent l’attention des salariés.

    La démarche demeure cependant ambiguë

     

    L’objectif des salariés était de poser certes ces problèmes mais le diagnostic du directeur posait un problème plus général. C’est sur ce problème que le syndicat SUD souhaiterait revenir.

     

    Quel est le projet culturel global de la médiathèque, un des outils de la politique culturelle de la ville ?

    La réflexion du syndicat est

    1/ Il existe un « service de base » : ce que toute médiathèque doit assurer comme service, fonction des moyens, des ressources qui lui sont données. C’est la gestion quotidienne des services de prêts

    2/ Et puis il y a le service « vénissian » :

    ·        Que fait-on de spécifique à Vénissieux ?

    ·        Lié à la composition sociale de la ville ?

    ·        Des objectifs culturels locaux liés à des orientations politiques culturelles locales ?

    ·        Des demandes et des besoins exprimés locaux ?

    Cela donne ou devrait donner un « projet d’établissement » comprenant un « projet culturel » sur la base duquel pourrait se faire un « bilan », une analyse et la mise en évidence de problématiques issues des

    ·        Ressources

    ·        Actions

    ·        Contraintes

     

    La ou le futur(e) directeur/trice sera porteur/teuse du projet. Quelles seront ses marges de manœuvre ? Quelle sera l’originalité du projet culturel porté par le futur directeur ? Lui demande-t-on d’en porter un ?

    Comment le personnel est associé au « projet d’entreprise » ? Et les usagers ?

    Si l’on veut éviter la production d’une politique culturelle locale comme réponse à une demande de consommation culturelle locale quelles priorités donne-t-on ?

    • Le 1/3 temps pédagogique pour travailler les publics scolaires ?
    • Les animations audio-visuelles ? En direction des jeunes (collèges et lycées)
    • Le secteur livres ?

    Quels sont nos interlocuteurs ? Les associations, les entreprises, les partenaires sociaux ?

     

    Bref, nous aurions besoin d’un « cadre » général à partir de quoi nous pourrions travailler les ressources financières et humaines. Sinon crainte de repartir dans du « bricolage ». C’est ce qu’on fait ! Quand la problématique est technique, on avance et on résout (cf. le problème des retours)

    Mais le problème est un problème de « gouvernance » de l’équipement, c’est à dire la mise en place de méthodes de travail et de conditions de prescriptions de travaux à formaliser et préciser auprès des agents. Et ce problème sans un cadre général (projet d’établissement et projet culturel) peut de nouveau apparaître malgré le (bon) travail effectué en groupes. Peut-être faudrait-il une formation aux gestions des ressources humaines pour l’encadrement de cet équipement ? Peut-être faudra-t-il prendre des mesures spécifiques pour la présentation et l’accueil du nouveau directeur ? Peut-être, une fois le cadre général fixé, faudrait-il décentraliser, associer, provoquer les conditions d’une autogestion relative des projets par les acteurs eux-mêmes dans un esprit de confiance, de délégation et de responsabilités. Ce que l'on entend sur les rapports « hiérarchiques » et leur nécessité laisse craindre une gestion à l’autorité.

    Hors c’est celle-ci qui fait problème…