• Actualité sociale

     

    Tenter de donner conscience aux hommes  de la grandeur qu'ils ignorent en eux  

    André MALRAUX  



     

    LE 19 OCTOBRE, POURSUIVRE LA MOBILISATION CONTRE LA
    RÉGRESSION SOCIALE


    La journée unitaire de mobilisation du 10 octobre a été une grande réussite avec plus de 400 000 manifestants sur l’ensemble du territoire. C’est l’expression d’un fort mécontentement contre la politique de régression sociale du gouvernement qui se poursuit et s’amplifie. Car au-delà de la loi travail et des ordonnances, c'est une attaque généralisée du modèle social : baisse des APL, hausse de la CSG, réformes à venir de l’apprentissage, de la formation professionnelle et de la retraite, coup d’arrêt à la démocratisation de l’université.

    La loi travail XXL : le début planifié de régressions sociales majeures. Cette loi, c'est avant tout l'inversion de la hiérarchie des normes. La loi ne sera plus un socle protecteur pour tous les salariés, mais un plafond à atteindre qui ne protège de rien, laissant l'employé seul face à l'employeur, la relation entre les deux n'étant pas une
    relation contractuelle d'égal à égal mais un lien de subordination voire de soumission. Par exemple, les entreprises pourront remettre en cause les accords de branche sur les congés maternités.


    Avec la rupture conventionnelle collective, Macron permet aux patrons de se soustraire au plan de départ volontaire qui prévalait. Ce dernier prévoyait des indemnités supérieures à un plan de licenciement. La rupture conventionnelle collective (généralisation de la rupture individuelle dont le patronat abuse déjà) permettra de verser une simple indemnité sans aucune garantie de reclassement ni de formation. C'est une incitation à créer du chômage au service des profits. Et, en ne prenant en compte que les résultats des entreprises en France, c'est la facilitation de son utilisation par les multinationales.


    C'est aussi, dans les branches, la possibilité de déréguler les contrats de travail ! Les CDD pourront être étendus jusqu'à 4 ans. La généralisation du CDI de chantier, contrat de travail durant le temps d'une mission (concept vague), donc aussi précaire qu'un CDD, c'est la remise en cause du CDI. Ces ordonnances renforcent donc considérablement la précarité pour les salariés. Au-delà de la loi travail XXL, une attaque en règle du modèle social et du service public Aussi bien E. Macron qu’E. Philippe ont fait la démonstration qu'ils étaient en lutte contre le salariat et les solidarités. C'est une société individualiste où l'argent est roi, sans prise en compte des disparités et des inégalités qui est prônée par le couple exécutif.


    Le gouvernement a annoncé le gel du point d'indice dans la fonction publique, le retour du jour de carence et sa volonté de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires sur le quinquennat. En même temps, il est en train de supprimer les emplois aidés avec des conséquences catastrophiques dans l'éducation nationale, les communes, le milieu associatif et culturel, les salariés concernés en payant le prix fort. 10 millions de retraités dont la pension nette est supérieure à 1200 euros mensuels, subiront une amputation sèche du pouvoir d’achat avec la hausse de la CSG. Les premières mesures fiscales sont encore prises au bénéfice des plus riches avec la suppression de l'ISF.
     


    Pour les lycéens et les étudiants, c'est la mise en concurrence dès le baccalauréat avec une sélection dès la première année, la suppression de la caisse d'assurance maladie des étudiants et des conditions de plus en plus dégradées avec une baisse récurrente des budgets (à étudiant constant).


    Il est possible de faire autrement, d’autres choix sont possibles, pour mettre un coup d’arrêt à ces attaques, pour exiger des mesures de progrès social, les organisations syndicales : CGT, SOLIDAIRES, FSU, CNT, UNEF, CNT-SO, UNL appellent les salariés (public et privé), les privés d’emplois et précaires, les jeunes et les retraités à amplifier la mobilisation le 19 octobre, en se mettant en grève et en participant massivement à la manifestation
    à Lyon.


    RDV Jeudi 19 octobre 2017 à 10H30 Place Jean Macé (Métro B - Jean Macé)
    pour aller à la Bourse des valeurs (CCI) (Métro A -Cordeliers).

     


     


    Actualité sociale

     



     

     

    LE 12 SEPTEMBRE TOUTES ET TOUS EN GRÉVE

    ET EN MANIFESTATION

     

     

    Moins de droits pour les salariés, plus de pouvoirs pour les employeurs

     

     

    Le gouvernement vient de nous proposer dans la droite ligne de ses prédécesseurs une énième réforme du droit du travail partant du principe que le travail est un coût, alors qu’il produit les richesses. Cette loi va se rajouter aux précédentes sans même les avoir évaluées et pour cause, elles sont inefficaces.

    Pour rappel, si on comptabilise l’ensemble des catégories A-B-C-D et E, ce sont plus de 6,6 millions de chômeurs inscrits à Pôle Emploi que comptera la France, auxquels s’ajoutent des millions de précaires, de salariés à temps partiel imposé, dont une majorité de femmes et de jeunes.

    Le code du travail permet que les salariés aient les mêmes droits, il n’a jamais permis de créer des emplois car ça n’a jamais été son rôle ! Monsieur GATTAZ Yvon (le père) annonçait déjà en 1986 la création de 471 000 emplois grâce à la suppression administrative de licenciement, le fils portait un pin’s (« 1 million d’emplois ») il y a deux ans ! On connaît le résultat !

    Le gouvernement vient de confirmer les craintes que nous pouvions avoir.

    D’abord, il va encore accentuer l’inversion de la hiérarchie des normes qui s’était engagée dès 1984 et qui n’a cessé de s’intensifier au fil des différentes réformes depuis 40 ans.

    La primauté de l’accord d’entreprise, même moins favorable, sur l’accord de branche va s’accentuer dans la plupart des domaines (primes, indemnités diverses, congé de maternité, etc..). La primauté de l’accord de branche sur la loi s’élargit considérablement (ex : durée et renouvellement des CDD, contrats de chantiers).

    Cette mesure n’aura qu’un seul effet : l’amplification du dumping social, en accentuant la mise en concurrence des PME et PMI et de leurs salariés. Cela va aggraver l’insécurité sociale de ces entreprises toujours plus placées sous l’emprise des donneurs d’ordres.

    A l’heure où la souffrance au travail, les maladies professionnelles et accidents du travail et le désengagement de nombreux salariés s’intensifient parce qu’ils ne peuvent effectuer un travail de qualité, le CHSCT, qui est l’outil essentiel pour aborder les questions autour du travail réel va être fusionné avec les autres instances représentatives du personnel.

    Une étape supplémentaire dans la liberté de licencier sans contrainte est également franchie. Sont en effet instaurées les ruptures conventionnelles, collectives, contournant les règles des PSE. Ce sont encore moins de droits et de protection pour les salariés.

    Enfin, pour couronner le tout, un plafond des dommages et intérêts est fixé pour les indemnités prud’homales, ce qui pourra permettre à un employeur de provisionner un licenciement et amortir l’embauche d’un jeune de qualification égale mais moins payé.

    Cette loi sur le droit du travail, comme les précédentes, n’améliorera pas le chômage, va augmenter encore la précarité, développer la pauvreté comme c’est déjà le cas en Allemagne ou en Angleterre.

    Le 12 septembre doit être une première riposte de grèves et manifestations à cette loi du travail XXL.

     

    A Lyon Manifestation le mardi 12 septembre 2017 à 11H30

    Manufactures des Tabac en direction de la place Bellecour

     


    Pétition unitaire pour le maintien du CHSCT

     

    Solidaires s’est associé à cette pétition désormais unitaire (CFE-CGC, CGT, FO, FSU, CFTC, Solidaires, UNSA...) pour défendre les CHSCT que le gouvernement veut supprimer dans la #loitravail2

    Nous vous invitons à la signer et à la faire signer !

    https://www.change.org/p/minist%C3%A8re-du-travail-pour-le-maintien-du-chsct

     

     

     Nous en appelons à la vigilance et à l’action de tous les salariés et de leurs représentants du personnel,  pour le maintien d’une prévention efficace !




     

    Surveillance au travail les droits et recours des salarié-e-s, les obligations des employeurs

     

    « Il est 10H02 et vous n’êtes pas à votre poste de travail », « vous avez passé
    trop de temps avec ce client », vidéos tournées à l’insu des caissières par des caméras dissimulées, il s’agit là de nombreuses pratiques contraires au droit du travail.

    Alors qu’est-ce qui est autorisé ? Quels sont les droits et obligations des employeurs, et quels sont ceux des salarié-e-s ?

    L’objet de cette fiche est de faire un point sur les règles applicables en la matière, en tenant compte des évolutions jurisprudentielles ainsi que des positions de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) qui a édicté un certain nombre de normes et de règles concernant le contrôle des horaires, la vidéosurveillance, la géo localisation, l’utilisation des outils informatiques...

    La première partie de la fiche rappelle les obligations des employeurs vis-à-vis des salariés, des représentants du personnel et de la CNIL.
    La deuxième partie fait un point sur chacun des systèmes de contrôles et de surveillance : accès aux locaux et contrôle des horaires, vidéo surveillance, géo localisation, utilisation des téléphones professionnels et des outils informatiques.



    Givors (69). Colloque pour la prévention

    des risques professionnels

    Mardi, 6 Octobre, 2015
    Humanite.fr

    Givors (69). L'association des anciens verriers organise un Colloque pour la prévention des risques professionnels le 10 octobre de 13 à 19 heures, avec le soutien de la ville, le Conseil régional et l'INSERM. Ateliers de partage d'expériences pour la prévention sur le lieu de travail, les suivis médicaux et la reconnaissance de l'origine professionnelle des maladies. www.verriers-givors.com

    Vidéo : http://videos.vive-fr.org/2015/divers/bandeannonce.mp4

     



                

       APPEL DU 8 OCTOBRE 2015

     

     Pour préparer la mobilisation du 8 octobre, les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires appellent les salarié-es  à débattre de la plateforme revendicative commune pour : 
    Augmenter les salaires, les retraites, les pensions, les minimas sociaux et le point d'indice des fonctionnaires 
    Promouvoir l'égalité salariale femmes / hommes 
    Améliorer les conditions de travail et réduire le temps de travail pour créer des emplois, combattre et réduire le chômage  
    Pérenniser et améliorer les garanties collectives 
    Pérenniser et améliorer la protection sociale, les retraites complémentaires, pour garantir les droits à la santéet à la retraite 
    Développer les investissements pour relancer l'activité économique en tenant compte des impératifs écologiques  
    Conforter et promouvoir les services publics

    Po                     voir l'appel :

    Po

     
    CHSCT
     
     
     
     
    modifiant le décret n°85-603 du 10 juin 1985 relatif
    à l’hygiène et à la sécurité du travail ainsi qu’à la médecine professionnelle et
    préventive dans la fonction publique territoriale
     
     
    relative à la diffusion du guide juridique d'application des dispositions
    du décret n°82-453 du 28 mai 1982 modifié relatif à l’hygiène et à la sécurité
    du travail, ainsi qu'à la prévention médicale dans la fonction publique
     
     

    Le décret n°82-453 du 28 mai 1982 relatif à l’hygiène et à la sécurité du travail ainsi qu’à la prévention médicale dans la fonction publique a été modifié suite à la signature de l’accord du 22 octobre 2012 relatif à la prévention des risques psychosociaux, afin de renforcer les moyens des membres des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, et des services de médecine de prévention.
    Le présent guide juridique précise les modalités d’application de l’ensemble des dispositions du décret du 28 mai 1982, comme annoncé par la circulaire RDFF1500763C relative à sa diffusion. 

     


    ENSEMBLE CONTRE LA CASSE DU TRAVAIL SOCIAL ! 

    Le 25 juin journée de gréve nationale et de rassemblements devant les préfectures


    Salaire divisé par deux pour les fonctionnaires qui tardent à envoyer leur arrêt de travail

     


     

     AU NOM DE LA LOI:

    RÉORGANISATION TERRITORIALE DE L’ÉTAT …… MÉTROPOLISATION........…… FUSION DES RÉGIONS …… TRANSFERT DES COMPÉTENCES ……


     TOUS  ENSEMBLE  A  GUERET  LES  13  et  14  JUIN

     POUR  LA  RECONQUÊTE  DES  SERVICES  PUBLIC

    TOUTES  ET  TOUS  A  GUERET
    LE  13  JUIN  15h  POUR  UNE  MANIFESTATION NATIONALE
     LE  14  JUIN  POUR  LE  LANCEMENT  D’ASSISES  NATIONALES  ET  D’UN  MANIFESTE  DES  SERVICES  PUBLICS  DU  XXIème


     

        23 SEPTEMBRE 2014 CONVERGENCES DES HÔPITAUX EN LUTTE

    Le réseau de soin public et privé non lucratif de la santé, du médico-social, du social ou de l'aide à domicile est en danger !
    Les personnels se mobilisent depuis des années, contre : la baisse des financements, le non remplacement des départs en retraite, la fermeture d’hôpitaux, d’établissements médico-sociaux et de cliniques, de maternités et de Centres d’Interruption Volontaire de Grossesse (CIVG), de structures de proximité, les dépassements d’honoraires et les lits  privés au sein même de l’hôpital public, la dégradation de leurs conditions de travail, la  stagnation de leurs salaires...
    Pour tous/tes les usagers, l’hôpital public aujourd’hui c’est :
    - des urgences saturées ;
    - des délais d’attentes qui augmentent pour obtenir un RDV ;
    - des lits dans les couloirs ;
    - une dégradation des conditions d’accueil ;
    - des fermetures temporaires ou définitives de services et d’hôpitaux ;
    - moins de présence du personnel auprès des patient-es ;
    - des durées d’hospitalisation réduites dangereusement...
    Pour l'union syndicale solidaires et les Fédération SUD Santé Sociaux et SUD Collectivités Territoriales, il est hors de question de renoncer à un acquis sociétal aussi précieux que fragile. Nous appelons donc au rassemblement qui aura lieu le mardi 23 octobre à 11 heures devant le ministère de la santé, avenue de Ségur dans le 7è arrondissement.


     

      Réforme de l’Etat

    Parallèlement au débat parlementaire sur la régionalisation et l’acte trois de la décentralisation, des sujets éminemment percutants pour les agents de la fonction publique d’Etat se mettent en place dans la plus grande opacité.
    Le 2 juillet dernier, le conseil des ministres a évoqué la question liée à la réforme de l’Etat dans les territoires en abordant le plan deux de la REATE !
    Depuis deux ans maintenant, Solidaires Fonction Publique, ne cesse de dire aux ministres que la REATE, formalisation de la RGPP, frappe encore fortement les personnels et n’améliore en rien les missions de services publics.
    Le projet de REATE 2 va, encore une fois, créer des pertes de repères et des restructurations néfastes aux agents et aux missions !

    Ainsi de la RGPP et la REATE I nous passons à la MAP et la REATE II !
    Même logique, mêmes punitions pour les agents et leurs services
    Vive le changement !!

    Une énième réforme de mauvais augure !
    Au cours du mois de juillet le gouvernement va lancer une série de huit chantiers et de trois missions inter inspections générales. Le tout devrait prendre son rythme de croisière en 2015 et s’achever au plus tard en 2016. C’est le Premier ministre Manuel Valls qui devrait ouvrir les hostilités en faisant les premières annonces au cours du mois : c’est le ministère de l’Intérieur qui en sera la cheville ouvrière….
    Exit le ministère de la fonction publique qui n’aura juste qu’à assurer le dialogue social d’accompagnement !

    Quel est le contenu de ce plan d’accompagnement de la réforme territoriale voulue par le gouvernement ?

    En voici les grandes lignes :
    - l’Etat doit se renforcer dans son rôle de conseil (!) au sens large du terme. (Régulation, protection, redistribution, connais pas !!),
    - Il y aura une révision des implantations des différents réseaux ministériels. Une nouvelle carte de l’Etat sera définie au plus tard en 2017, en se calant sur les 13 régions redessinées cette nuit par l’Assemblée nationale (par 75 députés sur 577 qu’en compte l’AN). Les administrations centrales seront, elles aussi, réorganisées.
    - l’échelon infra départemental demeure la « porte d’entrée » de l’Etat (mais le citoyen risque de ne pas trouver grand chose, une fois le pas de porte franchi …),
    - il faut revoir l’ensemble des missions et adapter les réductions d’es effectifs à cette revue. On va même jusqu’à réfléchir à l’abandon de certaine missions !
    - afin de compenser la suppression annoncée des conseils généraux, l’Etat doit rester au niveau du département, mais sous une certaine forme et selon un périmètre plus ou moins réduit (certains services ou administrations pourraient néanmoins disparaître totalement de ce niveau),
    - les préfets des futures 13 régions voulues par le gouvernement disposeront de nouveaux leviers de pouvoir. Ils pourraient être secondés par des « délégués territoriaux ». Accouplées aux métropoles les super régions confirment une volonté de centralisation délocalisée qui inévitablement va encore plus éloigner l’usager des services publics auxquels il est attaché,
    - la gestion des ressources humaines serait modifiée (on verrait par exemple apparaître des commissions administratives non plus directionnelles mais interministérielles) au plan départemental et/ ou régional. Cette question devrait être gérée par le ministère de la fonction publique.

    Le pilotage des travaux … et de la réforme sera confié au ministère de l’Intérieur, sous la houlette d’un « cénacle » reprenant les directeurs de cabinets des ministres et les secrétaires généraux des ministères. Il pourra s’appuyer sur les conclusions (sûrement éclairées !) de missions communes entre les corps d’inspection de l’Etat. Il y a aura également, en guise de «rats de laboratoires», un « groupe témoin » (sic) comprenant 15 préfets.

    Bien évidemment, les organisations syndicales seront consultées …. Cela va d'ailleurs bien commencer: elles pourraient (notez le conditionnel ...) être réunies par chaque ministre, pour être associées étroitement (on est toujours très forts - sur les termes - s'agissant de la concertation sociale …), mais cette réunion n'aura lieu qu'au lendemain (re-sic) de ladite réforme !!
    Quant au pauvre ministère de la fonction publique, à priori bien désœuvré dans le scénario, il ne garde que le dialogue social interministériel et la gestion de la concentration des ressources humaines.

    Curieux chantier au moment où s’ouvrent les discussions autour de PPCR (parcours professionnels, carrières et rémunérations).


    Non, l’ ÉTÉ ne sera pas à l’ heure de l’ assoupissement !

    Avec un Premier ministre fonceur la garantie est que nous irons plus vite dans le mur !
    Le mur de l’incompréhension sur des sujets sensibles livrés en pâture à des théoriciens technocrates qui n’ont pas l’once d’une idée des conséquences concrètes que leurs cogitations impliquent au quotidien.
    Il ne faut pas mésestimer les effets de ce vaste plan bien au contraire.
    On connaît les effets de la REATE première formule, les agents de la DGCCRF peuvent vous en parler !! ils en souffrent encore et par voie de conséquences les usagers aussi.
    Il est en tout cas expressément dit que cette REATE II ira plus loin que sa devancière (Justice, Finances Publiques et Douanes sont nommément citées).
    Au final, vers quoi semble-t-on tendre ?
    - un Etat découpé en territoires qui risquent de rentrer en compétition entre eux ! S’en sera fini de l’unicité territoriale et le risque de baronnies qui voudront se faire aussi grosses que le bœuf, sera bien réel.
    - un Etat régalien limité à un super ministère de l'intérieur, seul dépositaire de l'Action Publique, incarné par une nouvelle caste de superpréfets, véritables « intendants » de l'Etat… Reviendrait-on au temps des fermiers généraux ?.
    - un Etat restreint, dont la vocation première serait d'être un simple point d'appui.

    Bref, loin des actuelles structures ministérielles qui, certes, ne sont pas intangibles, on voit se profiler, en quelque sorte, une forme d'Etat libéral triomphant.

    Ce n’est plus la vision d’un Etat Républicain bâti sur l’intérêt commun.

    En tout état de cause, au delà de la vigilance nécessaire de tous les instants il faut le dire d’emblée, comme pour la décentralisation et la régionalisation, la réforme de l’Etat et des territoires se fait dans le déni le plus total du débat public !
    D’abord dans les antichambres des cabinets puis dans les chambres parlementaires où chacune et chacun agira, d’abord, selon son intérêt personnel, toutes ces questions qui vont régir, comme le dit le Président de la République, la vie de nos concitoyens pour des dizaines d’années, se discutent sans eux !!!

    Bel exemple de la transparence et du dialogue social. Il suffît de savoir que, même, le recours au referendum vient d’être supprimé lors des débats parlementaires !

    Quant au sens de l'histoire ou du progrès, on craint qu'il y ait là une erreur gigantesque ou un choix dont les conséquences sont extrêmement lourdes et pas seulement pour les agents du Service Public, mais pour l'ensemble du corps social.

     


     

                              NON A LA REFORME TERRITORIALE !
                            OUI AUX SERVICES PUBLICS LOCAUX !


    Le Président de la République a repris à son compte, les vieux projets de la droite de réforme territoriale. Au nom de la « modernité » (?) et du «mille feuille territorial» (?), le gouvernement taille dans le service public territorial. Quel enfumage pour les citoyens, usagers et salarié(e)s de la Fonction Publique Territoriale !


    Le gouvernement a rallié l’idéologie libérale de l’Union Européenne et ses politiques d’austérité pour financer les cadeaux au patronat (30 milliards du pacte de responsabilité).

    Pour SUD CT / Solidaires l’enjeu de cette réforme est d’appliquer aux territoriaux l’austérité que connaissent agents de l’État et les hospitaliers avec ses conséquences :
    - des pertes d’emplois ;
    - la dégradation continue du service public dans ces secteurs ;
    - des conditions de travail dégradées.

    Il n’y aura pas « d’économies » sans destruction d’emplois, démantèlement du service public et baisse des droits des usagers.

    Le « big bang » territorial intervient alors qu’aucun bilan de la décentralisation mise en place depuis 1982, aucune consultation des populations et des personnels territoriaux et de leurs représentants n’ont été faits !

    Il n’est même pas évoqué l’avenir des missions de Service Public menées par les agents territoriaux, ni même la question centrale de l’égalité républicaine pour tous sur l’ensemble des territoires !

    Le gouvernement prévoit le passage de 22 à 14 régions en 2015, la restructuration des intercommunalités pour les amener à 20 000 habitants en 2017 et la mort programmée des départements en 2020 par un « assèchement » progressif de leurs compétences.

    Nous rentrons dans une zone de turbulences sans réelle vision quant à l’avenir de nos missions de service public et de notre avenir professionnel.

    Si on en croit le projet de loi, les routes, les collèges, les transports devraient être transférés aux régions, une partie du social sera transféré à la métropole.

    Quid des services supports (DRH, DPA, DMS, courrier, imprimerie...) qui ne sont pas des missions transférées ? Quid des services dépendants de la clause de compétence générale alors que cette dernière va être supprimée ?
    Quid des transports scolaires gratuits, des tarifs dans les cantines ?


    Pour le syndicat SUD CT / Solidaires, si réforme il y a, elle doit être guidée par l’intérêt des populations, le développement du service public et l’égalité des droits pour toutes et tous sur tout le territoire.

    Les territoriaux ne doivent pas devenir la variable d’ajustement d’une politique d’austérité alors que nous assurons nos missions avec un professionnalisme et un dévouement sans faille. Les droits sociaux des usagers ne doivent pas être sacrifiés sur l’autel de l’austérité.

    SUDCT / Solidaires exige la fin immédiate de ce projet de  destruction du service public territorial et donc le retrait de la réforme.

     


      

    Réforme territoriale danger pour les services publics

     


      DÉMOCRATIE • Prenons nos affaires en mains


    Le FN est un parti dirigé par des riches pour les riches, en défense du capitalisme, fût-il national ; il ne fera pas le bonheur des salarié-es, chômeurs-ses, retraité-es, jeunes en formation. Pourtant la dérive vers l’extrême-droite se renforce.


    Les politiques gouvernementales successives ont aggravé le chômage, les inégalités, la précarité et la pauvreté, ce qui n’a fait qu’accroître la désespérance sociale sur laquelle l’extrême droite prospère en surfant sur les peurs face à l’avenir. Les différents gouvernements légitiment le racisme et la xénophobie par leurs discours et politiques anti-immigré-e-s, anti-roms…


    Les résultats électoraux récents et l’abstention montrent une crise de la représentation. Combattre pour la démocratie et donc contre l’extrême-droite qui en est l’antithèse, c’est agir pour un changement profond, y compris du mode de représentation, de la répartition des pouvoirs, de la distribution des richesses et des choix de production. L’autogestion que nous voulons dans les entreprises et services est aussi un projet pour la société entière.


    Il nous faut construire les rapports de force permettant ces ruptures. C’est en menant des luttes victorieuses sur le terrain des droits sociaux et démocratiques que nous pourrons faire redescendre l’extrême droite à un niveau groupusculaire. Leurs avancées sont faites de nos reculs!

    Article tiré du site de SUD EDUC

     


    FNEC FP-FO, SPS-FO, CGT-Educ’action, CGT services publics, SUD-éducation, SUD Collectivités Territoriales et FAEN
    vendredi 30 mai 2014

    De plus, la mise en concurrence de l’école publique avec l’école privée, qui n’est pas tenue de mettre en oeuvre la réforme, sera accentuée.

    Le décret du 8 mai 2014 ne règle aucun des problèmes soulevés tant par les enseignants que par les agents territoriaux depuis 18 mois. C’est pourquoi la FSU, FO, la CGT et SUD ont voté contre au Comité Technique Ministériel et au CSE du 5 mai (SE-UNSA et CFDT se sont abstenus).

    Les raisons de la mobilisation massive des personnels de l’Éducation nationale et des collectivités territoriales depuis le début de l’année 2013, contre la réforme des rythmes scolaires demeurent. Les initiatives pour demander la suspension, l’abrogation ou le retrait du décret du 24 janvier 2013 se poursuivent.

    Personne n’est satisfait des aménagements proposés par le décret Hamon.

    Le nouveau ministre de l’Éducation doit entendre l’ensemble des personnels concernés par cette réforme (Enseignants, Atsem, Animateurs, éducateurs sportifs et culturels…) et retirer le décret de 2013. Les organisations syndicales FNEC FP-FO, SPS-FO, CGT-Educ’action, CGT services publics, SUD éducation, SUD Collectivités Territoriales et FAEN demandent au ministre de prendre en compte le vote au CTM et au CSE et de rouvrir les discussions pour une autre réforme. Il s’agit de prendre en compte les revendications exprimées majoritairement par les personnels et leurs organisations syndicales.

    Le retrait du décret de janvier 2013 est le seul assouplissement possible. Il n’est pas envisageable que cette réforme puisse s’appliquer à la prochaine rentrée. En s’obstinant à vouloir faire passer sa réforme à la rentrée prochaine, le ministre prend la responsabilité d’une rentrée chaotique.

    Les organisations signataires soutiennent toutes les initiatives en cours ou à venir pour faire valoir les revendications des personnels.

    Elles proposent à leurs instances départementales de réunir les personnels enseignants et des collectivités territoriales et d’envisager dans chaque département des rassemblements et des délégations devant les Inspections Académiques en juin pour porter la revendication d’abrogation, de suspension de réécriture du décret de janvier 2013.

    Les problèmes non réglés maintenant se reposeront avec acuité en septembre.

    Le 30 mai 2014


      

    RYTHMES SCOLAIRES : rien n’est réglé !

    Avec le syndicat SUD CT de Vénissieux ...continuons à affirmer notre opposition à la réforme Peillon ( prolongée par Benoît Hamon ) des rythmes scolaires. Une réforme imposée malgré l’opposition d’une grande majorité des personnels et des mobilisations importantes. 

     Elle ne va ni dans le sens de l’intérêt des enfants ni du service public. Elle induit des inégalités accrues. Elle complique la vie des parents. Elle dégrade les conditions de travail de tous les personnels (enseignants, ATSEM, agents municipaux, et personnels d’animation...).
    Nous demandons la suspension de son application, l’abrogation du décret, et une tout autre réforme pour une autre école, égalitaire et émancipatrice.
    Nous demandons à la municipalité de Vénissieux de signifier au ministère son refus de mettre en œuvre cette réforme à la rentrée prochaine.

    Le débat sur les rythmes scolaires n’est pas clos, le ministère doit l’entendre ! 


    DSAS : 17000€ d’expertise !

     

    Des propositions réfléchis, raisonnées, concertées, en adéquation avec le service public rendu, soutenues par le personnel ont été faites. Elles ont été repoussés pour voir se mettre en place une mission d’appui.

    Le constat est amer ! Et il y a de quoi !

    Nous appelons les salariés à se tenir prêts à se mobiliser autour de SUD pour défendre les objectifs qu’ils se sont eux même donnés.

     


     

    Le 15 mai 2014 .... La fonction publique sera dans la rue !

     

    Trop ... c’est trop !
    Halte à la régression salariale.
    Halte aux suppressions d’emplois.
    Halte à la destruction de la fonction publique et des services publics


    La politique d’austérité choisie par le gouvernement cible la fonction publique comme « la principale » responsable du déséquilibre budgétaire.

    Le Premier ministre a affirmé qu’il fallait poursuivre le redressement des comptes publics « tout au long du quinquennat » et confirmé l’objectif de réduire de 50 milliards d’euros la dépense publique de 2015 à 2017. Sur ces 50 milliards, « l’Etat et ses agences en prendront la plus grande part, 19 milliards d’euros ; 10 milliards proviendront de l’assurance-maladie et 10 milliards supplémentaires des collectivités locales », et « le reste viendra d’une plus grande justice, d’une mise en cohérence et d’une meilleure lisibilité de notre système de prestations ».

    S’il est évident que toutes les citoyennes et tous les citoyens seront impactés par ces réductions des dépenses publiques, il est tout aussi évident que les services publics et leurs agents le seront aussi !

    A l’Etat, ce sera la poursuite de la politique régressive en matière d’emplois et de restructurations sur l’ensemble du territoire. La MAP (modernisation de l’action publique) continuera son travail de sape dans le but d’atteindre l’objectif de réductions budgétaires.
    Encore une fois, le monde de la santé ne sera pas épargné et l’hôpital sera en ligne de mire.
    La réforme territoriale annoncée (projet de diminution par deux du nombre des régions, disparition des départements et développement de l’intercommunalité) aura de graves conséquences pour l’ensemble des personnels du versant territorial.

    Et pour toutes et tous, ce sera la poursuite du blocage des salaires, sans aucune perspective d’augmentation d’ici 2017 !!! Du jamais vu dans la fonction publique !

    Le 19 mai doivent, en principe, s’ouvrir les négociations autour des questions des parcours professionnels, carrières et rémunérations (suite du rapport Pêcheur).
    Au vu des annonces politiques faites par le Président de la République et le Premier ministre, il est manifeste que la ministre de la fonction publique n’aura aucune marge de manoeuvre pour ouvrir de véritables négociations.

    Solidaires Fonction Publique appelle tous les agents de la fonction publique à se mobiliser et à construire, dès maintenant, les conditions de la réussite de la journée de grève et de manifestations du 15 mai.

    Dans l’unité la plus large, le 15 mai 2014, exigeons ...

    • la hausse de nos salaires
    • le rattrapage de nos pertes de pouvoir d’achat
    • les créations d’emplois nécessaires à l’accomplissement de toutes nos missions.

    Toutes et tous en grève, manifestons sur l’ensemble du territoire. 


     

    Les Rythmes Scolaires en débat à Vénissieux…
    Pourquoi SUD ne participera pas

    à la prochaine réunion du 8 avril ? 


    La réforme des rythmes scolaires nous inquiète au plus haut point !
    Tous les enfants de la République ne sont pas à égalité !
    Les écoles privés ne sont pas obligées d’appliquer la réforme !
    Les enfants ne sont pas logés à la même enseigne en fonction des moyens humains et matériels !

    SUD CT Vénissieux appelle la ville de Vénissieux :
    - à la « désobéissance civile » en rejetant en l’état cette reforme des rythmes scolaires qui bafoue le principe de libre administration des communes.
    - à rejeter cette réforme comme plusieurs communes l’ont déjà fait et bien d’autres à venir.

    La ville qui a pris la résolution d’informer les organisations syndicales, s’inscrit dans la démarche de la réforme, mais n’apporte pas de réponse aux revendications des organisations syndicales, mieux, elle a déjà publiée la nouvelle organisation pour la rentrée 2014 ?

    Alors se rencontrer oui…, mais pourquoi faire ?
    Notre syndicat est contre la concurrence des idées dans un cadre défini à l’avance !

    En agissant ainsi, la ville ne souhaiterait-elle pas l’aval des organisations syndicales… ?

    Nous avons des propositions et c’est sur celles ci que nous comptons négocier avec tous les acteurs publics de cette réforme !

    Le débat sur les rythmes scolaires ne peut être dissocié d’une réflexion de fond sur une école émancipatrice ; une réforme des rythmes scolaires est inséparable d’une amélioration des conditions d’accueil et d’enseignement pour les élèves, et des conditions de travail de l’ensemble des personnels.

    Pour les territoriaux de Vénissieux cette réforme des rythmes scolaires va profondément modifier leur travail.

    Notre syndicat, en préliminaire d’éventuelles négociations aurait souhaité s’appuyer sur les conclusions sérieuses d’une expertise menée par le CHSCT . Le CHSCT ( en référence notamment au DUE - Document Unique d’Evaluation des risques professionnels) est la seule instance aujourd’hui en mesure de faire expertiser leur travail par les salariés. Le 20 décembre 2013,notre syndicat qui a saisi le secrétaire adjoint du CTP ( CGT ) pour demander une expertise par le CHSCT des rythmes scolaires, reste sans réponse à ce jour. Pourquoi ? 
    A défaut d’expertise du CHSCT, nous exigeons que des mesures soient prises pour améliorer les conditions de travail du personnel dans les écoles et les accueils périscolaires et en particuliers par :

    La création d'un volant de titulaires mobiles pour tous les emplois précaires d’animation ou des écoles tenant compte de l’évolution démographique actuelle et prévisible de la ville.

    La reconnaissance des pénibilités et des responsabilités pour les métiers d'ATSEM, d 'animateurs, d’agents des écoles... par la réduction du temps de travail hebdomadaire et la prise en compte de ces critères pour un réajustement du RI de fonction. Lorsqu’un agent est sanctionné, la ville évoque une faute, elle reconnaît ainsi la responsabilité de l’agent. Alors pourquoi la cotation 1 ne sert aucune indemnité de responsabilité et encore moins de pénibilité ? Alors pourquoi la pénibilité du métier des agents de restauration n’est-elle pas reconnue par le RI de fonction ? L’Observatoire Social Territorial écrit dans un communiqué le 20 janvier 2014 : Aucun autre emploi de catégorie C ne comprend autant de contraintes de sécurité sanitaire et de service que celui d’agent polyvalent de restauration .

    Le recrutement de personnel de terrain qualifié titulaire à temps complet ;

    La titularisation à temps complet de tous les précaires ;

    La fin de la double voire triple hiérarchie ;

    L’octroi d'heures de concertation et de préparation comprises dans le temps de travail;

    La fin des journées à multiples coupures ;

    L’amélioration des taux d'encadrement ;

    La révision des missions fixées par le statut des ATSEM et des agents techniques qui permettent une harmonisation de ces métiers.

    La création de conseils scolaires dans l’intérêt des enfants dans lesquels les organisations syndicales des personnels auraient toute leur place ( Une vraie démarche pour faire participer toutes les personnes concernées à des mises en commun des différents savoirs , à l’étude des expériences de chacun )

     


    Rythmes scolaires: rien n'est réglé !

    Les syndicats FNEC FP-FO; SPS-FO; CGT-Educ’action; CGT services publics; SUD-éducation, SUD-CT décident de s’adresser au ministre pour exprimer leur volonté que la réforme des rythmes scolaires soit remise à plat par le retrait du décret du 24 janvier. Le ministre doit répondre aux personnels.


     

     A PARIS LE 12 AVRIL A 14H DE LA RÉPUBLIQUE A LA NATION

    MARCHONS
    Contre l’austérité pour l’égalité et le partage des richesses


    Nous n’en pouvons plus de voir la droite et l’extrême droite battre le pavé avec leurs cortèges de haine de l’autre, d’intolérance, de racisme, de sexisme, d’homophobie et d’intégrisme.

    En France, comme dans toute l’Europe, la rigueur budgétaire et l’austérité imposées par la Commission européenne, François Hollande et le gouvernement pour satisfaire les marchés financiers nourrissent ce climat malsain. Les conséquences sont là : services publics démantelés,acquis sociaux mis à mal… Le chômage monte, la précarité s’étend, les jeunes galèrent,  les salaires et les retraites sont en berne. Les inégalités se creusent tandis que les grandes entreprises versent aux actionnaires des dividendes insolents. Partout ces politiques provoquent indignations, colères et désespoirs. Elles nous révoltent.

    Elles s’accompagnent du recul général des droits : à l’éducation, à l’emploi, à un revenu correct, à la santé, à un logement stable et décent.. Les inégalités d’emploi et de rémunération attaquent plus durement les droits des femmes et des migrant-e-s. La répression s’abat sur les sans-papiers, les Roms, les plus précaires, et celles et ceux qui les défendent. Alors que des choix politiques résolument à gauche devraient s’imposer face à la crise, les renoncements du gouvernement devant les exigences du Medef et de la droite en matière sociale, environnementale, familiale, et sur le droit de vote des étrangers… scandalisent.

    Avec l’assentiment enthousiaste du Medef, le président de la République veut désormais faire du « pacte de responsabilité » le coeur de sa politique. Au patronat, il octroie 35 milliards d’allègement de cotisations. Qui peut croire que ce nouveau cadeau permettra de lutter contre le chômage ? Devant un Medef qui refuse de s’engager sur des créations d’emplois, le gouvernement Ayrault s’engage, lui, à réduire les dépenses publiques de 50 milliards d’euros. Dans la ligne de mire, la sécurité sociale et les services publics. Mais ce sont aussi les collectivités territoriales asphyxiées, les associations étouffées, la culture sacrifiée. Ce n’est décidément pas cela que nous voulions, nous qui, par millions, avons contribué à chasser Sarkozy.

    Personnalités morales, acteurs et actrices du monde de la culture et des arts, du monde du sport, responsables syndicaux, associatifs, politiques, nous sommes divers par nos engagements. Mais ensemble, nous voulons construire une dynamique pour une alternative sociale, démocratique, écologique et féministe, fondée sur la solidarité. Nous appelons le samedi 12 avril à Paris à une marche nationale d’espoir à gauche, contre l’extrême droite, pour l’abandon du « pacte de responsabilité », pour une juste distribution des richesses. Cette marche ne restera pas sans lendemain.

     


     RYTHMES SCOLAIRES

    Pour SUD, cette réforme est inséparable d’une amélioration des conditions d’accueil et de travail de l’ensemble des personnels éducatifs
    •  toute modification du temps de travail (à la hausse comme à la baisse) d’un fonctionnaire requiert l’avis préalable du CTP (si elle excède 10 % du nombre d’heures de service) ;  
    • idem pour toute modification impactant l’organisation des services, le CHSCT doit être saisie pour une  expertise des nouvelles conditions de travail ; 
    •  la loi de réforme des RS insiste sur la qualité éducative du service fourni aux élèves mais comment peut-elle prétendre atteindre cet objectif sans donner les moyens nécessaires aux personnels concernés ? (absence de vrai statut professionnel des vacataires, pas de plan de formation ni de carrière prévu, précarité...)
    •   l’élévation des seuils d’encadrement pour les activités périscolaires (de 10 à 14 enfants pour un adulte en maternelle et de 14 à 18 en élémentaire) s’oppose à l’avis du Conseil d’État
    •  le glissement insidieux des missions d’enseignement de l’Éducation Nationale vers les communes (outre le fait qu’il crée de graves inégalités de traitement sur le territoire) crée une confusion entre le scolaire et le périscolaire en ce qui concerne tant les locaux que les activités elles-mêmes
     Pour  voir le document de la fédération SUD CT:  CLIQUER ICI

     


     

     RYTHMES SCOLAIRES : c'est aussi nous, agents territoriaux

    qui Peillon la réforme !


     

    AGENTS DES COLLECTIVITÉS, NE VOUS TROMPEZ PAS DE COLÈRE !

    ( Le tract de la fédération SUD CT: ICI  )

     PARTAGEONS NOS VALEURS

    → Le syndicat SUD DÉFEND LA FONCTION PUBLIQUE (les droits des agents, l’égalité des usagers…).

    → SUD défend L’ÉGALITÉ POUR TOUTES ET TOUS, et combat toute idée, propos discriminatoires (racistes, sexistes, homophobes…). C’est pour cela que nous luttons contre l’idéologie d’extrême-droite.

    → SUD défend LA RETRAITE À 60 ANS à taux plein, la RÉDUCTION du temps de travail, une CARRIÈRE LINÉAIRE pour toutes et tous, l’accès à la fonction publique SUR CONCOURS pour tous également pour les ressortissants non européens.

    → SUD défend L’AMÉLIORATION DU CODE DU TRAVAIL dans l’intérêt des salariés.

    → SUD défend le RESPECT DES LIBERTÉS PUBLIQUES et de la laïcité. DANS L’INDÉPENDANCE TOTALE PAR RAPPORT AUX ÉLUS, DE TOUT PARTI ET TOUT POUVOIR !

    NOUS ACCUSONS

    L’EXTRÊME DROITE, sous couvert d’un discours aujourd’hui d’apparence policé, de prôner des idées encore et toujours pour :

    → La MARCHANDISATION des Services Publics.

    → Le DÉMANTÈLEMENT du statut de la Fonction Publique.

    → La remise en cause du code du travail AU DÉTRIMENT DES TRAVAILLEURS.

    → L’ALLONGEMENT de la durée de cotisation retraite et du temps de travail.

    → LE SALAIRE AU MÉRITE et la mise en concurrence des agents.

    → LA DISCRIMINATION à l’embauche, à l’emploi, au logement, à la culture, à la santé, à l’éducation contraire aux valeurs républicaines d’égalité.

    → La RÉGRESSION des droits des femmes.

    → La LIMITATION DES LIBERTÉS notamment du droit de grève et de manifestation.

    → LÀ OÙ LE FRONT NATIONAL A DIRIGÉ DES MUNICIPALITÉS, LE SERVICE PUBLIC A ÉTÉ SACRIFIÉ, LES AGENTS MALTRAITÉS :

    Exemple à Vitrolles comme à Orange, licenciements en masse des agents non titulaires à leur arrivée au pouvoir, notamment dans les secteurs social et culturel, baisse de tous les budgets (fournitures scolaires, voirie, espaces verts, sport, associations…) et hausse corrélative du budget sécurité et police municipale, interdiction d’achat de certains livres en bibliothèque, mise à mal des droits syndicaux…

    → CES CHOIX IDÉOLOGIQUES DANS LES SECTEURS CULTUREL, SOCIAL ET DANS LA GESTION DU PERSONNEL, ONT ÉTÉ LOURDS DE CONSÉQUENCES POUR LES AGENTS ET LES USAGERS.

    OUI ! LES POLITIQUES D’AUSTÉRITÉ ET D’EXCLUSION EN ŒUVRE SUR LE PLAN EUROPÉEN, NATIONAL ET LOCAL SONT LES ADVERSAIRES DU MONDE DES SALARIÉ(E)S ET DES PRÉCAIRES.

    OUI L’EXTRÊME-DROITE EST L’ENNEMI DES TRAVAILLEURS. 


     

     


     

    Pour des services publics présents sur tout le territoire
    Pour un dégel des rémunérations
    Pour une amélioration des conditions de vie au travail
    Pour des créations d’emplois nécessaires à l’accomplissement des missions de service public.
     
     
    Il nous appartient de le crier haut et fort ! 
     
      
    A 11h30 place de la bourse, devant
    le palais du commerce (Cordeliers)
     

    TOUS ET TOUTES EN GRÉVE LE 18 MARS 2014

    Le tract ici 


     

    Accès à la justice : suppression du timbre à 35 euros

    Christiane Taubira l’avait annoncé en juillet dernier, c’est chose faite : l’article 128 de la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014 dispose en son alinéa 1er : « L’article 1635 bis Q du code général des impôts est abrogé à compter du 1er janvier 2014 ». Le décret n° 2013-1280 du 29 décembre 2013 supprime toute référence à cette taxe dans le code de procédure civile (CPC).

    Janvier 2014 ( Miroir Social )

     


     

     

    Catégorie C
    Les mesures gouvernementales ne sont toujours pas à la hauteur…
    À quand un salaire décent !

     Le gouvernement avait annoncé sa volonté de rediscuter des salaires des agents de catégorie C et de prendre des mesures d'urgence mais le projet du gouvernement, présenté cet été, a été rejeté par toutes les organisations syndicales.                                                À l'automne 2013, le ministère a fait une nouvelle proposition : c'est donc une nouvelle grille qui va s'appliquer à la catégorie C à compter du 1er février 2014.
    Les nouvelles propositions se résument à un ajustement indiciaire en 2014 et à une attribution de 5 points d'indice en 2015.
    Même si on peut reconnaître un « progrès » dans cette nouvelle proposition, nous sommes loin du compte. En effet, le bas de l'échelle de la catégorie C reste au niveau du SMIC. Ce ne sont pas les 58 € de différence entre le 1er échelon de l'échelle 3 et le SMIC qui empêcheront (à moyen terme) de revenir au versement de l'indemnité différentielle.

     Le nouveau dispositif en quelques points

     Le reclassement se fera d'échelon à échelon avec des points supplémentaires

    ·  Échelle 3 : entre 3 et 8 points
    ·  Échelle 4 : entre 1 et 8 points et création d'un 12e échelon
    ·  Échelle 5 : entre 1 et 11 points et création d'un 12e échelon
    ·  Échelle 6 : entre 1 et 8 points et création d'un 9e échelon

     Selon les échelons, l'ancienneté est reprise ou pas :

    Certains agents ne seront pas perdants d'autres par contre verront le temps passé dans leur ancien
    échelon, « passer aux oubliettes ».
     
    Une trop faible progression salariale
    ·  Échelles 3 et 4 : de l'échelon 1 à l'échelon 7, la progression du salaire est de 26 € en 10/12 ans !

    Une réduction de la durée totale de la carrière (avancement au maximum) :
    ·  De 30 ans, la durée totale de la carrière passe à 26 ans dans les échelles 3 et 4 ;
    ·  De 30 ans, la durée totale de la carrière passe à 26 ans dans l'échelle 5 ;
    ·  De 33 ans, la durée totale de la carrière passe à 30 ans dans l'échelle 6.

    Une augmentation de la durée totale de la carrière pour :
    ·  Agent de maîtrise principal : de 3 ans et 6 mois à l’avancement minimum et 4 ans au maximum ;
    ·  Brigadier chef principal : de 2 ans et 5 mois à l’avancement minimum et 2 ans et 11 mois au maximum ;
    ·  Chef de police municipale : de 3 ans à l’avancement minimum et de 4 ans au maximum.

     Par ailleurs, ces modifications de la Catégorie C auront des conséquences sur les deux premiers échelons de la Catégorie B qui seront revalorisés (+ 7 points d’indice au 1er janvier 2014) afin de conserver la même différence de points avec la Catégorie C. Une autre revalorisation des quatre premiers échelons de la Catégorie B devrait avoir lieu au 1er janvier 2015. 

    Ils rognent sur nos salaires pour imposer l’austérité. Assez ! 
     
    Les grilles indiciaires des catégories C, B et A devraient être revues en 2014. À moins que rien ne soit applicable avant 2016 ou 2017...Cependant, dans le contexte budgétaire actuel, et face à la volonté présidentielle réaffirmée de faire encore plus d'économies, et particulièrement dans la fonction publique territoriale, nous craignons légitimement que les améliorations salariales ne soient que des promesses sans lendemain.
     
    Pour consulter les nouvelles grilles des échelles 3;4;5;6 , le cadre d'emplois de police municipale , le cadre d'emplois des agents de maitrise cliquez ICI

     


     

    Communiqué

    Soutien aux salariés de Mory- Ducros

    Le syndicat SUD des fonctionnaires de la ville de Vénissieux apporte son soutien aux salariés de Mory-Ducros, en lutte pour leur emploi à Vénissieux comme sur d'autres sites français.

    Il dénonce la situation sociale dans laquelle les patrons et les actionnaires ont mis l'entreprise. Elle amène à proposer de diviser les salariés entre "repris" et "laissés pour compte". Ce faux choix entre des conditions précaires d'emploi et le chômage tient plus du chantage social que de la solution économique.

    La direction de l'entreprise et le ministère concerné doivent assumer leurs responsabilités.

    Le syndicat SUD se place aux cotés des salariés, de tous les salariés dans la défense de leurs intérêts. Il défend une autre conception de la société, de l'économie et du travail, une conception où le travail est un droit et non un "coût qu'il faut diminuer pour être compétitifs".

    Le soutien aux cadres et employés de l'entreprise Mory-Ducros passe par des propositions alternatives à cette politique qui tente de (mal) aménager un chômage croissant au lieu de le combattre.

    Vénissieux le 3 février 2014

     

    PROTECTION MATERNELLE ET INFANTILE

    GREVE le 30 janvier 2014

    Objet : préavis de grève national

    Madame la Ministre,

    La Fédération SUD Collectivités Territoriales dépose un préavis de grève pour le jeudi 30 janvier 2014, de 0 à 24 heures.

    Il concerne tous les agents titulaires et non titulaires des différents services des collectivités territoriales et de leurs établissements publics. Cette action s'inscrit dans un mouvement national pour exiger 4 mesures d’urgence pour sauvegarder et développer la Protection Maternelle et Infantile.

    Nous demandons :

    * La création d’une instance nationale pour la promotion et la protection de la de la santé familiale et infantile chargée d’impulser une politique nationale de santé de l’enfant et de l’adolescent, de la famille, en lien avec les conseils généraux, les ARS, les CPAM et tous les partenaires.

    * Un plan d’urgence pour accroître la démographie des professionnel-les de santé intervenant en PMI : revalorisation des statuts et rémunérations, formation initiale et accès au développement professionnel continu, et modalités de recrutement adaptés.

    * Le maintien dans tous les départements de services de PMI dirigés par un médecin et comprenant des personnels qualifiés dans le domaine médical, paramédical, psychologique, éducatif, social.

    * L’accroissement du financement de la PMI, de la part des divers acteurs que sont l’État, les ARS, l’Assurance maladie et les collectivités locales, chacun pour ce qui le concerne.

     

    50 milliards d’économies… La politique de la terre brûlée pour la fonction publique !

    Communiqué

    La conférence de presse du Président de la République sonne le glas de la fonction publique et des services publics.

    Le gouvernement se donne comme objectif de trouver 50 milliards d’euros d’économies budgétaires dans les dépenses publiques. Dans le même temps, il déroule le tapis rouge au MEDEF en répondant favorablement à ses exigences et en lui promettant, à l’horizon 2017, la fin des cotisations sur la branche famille pour un montant de 30 milliards d’euros.

    Pour mener à bien cette politique, le Président de la République se dote d’un comité de suivi de la dépense publique directement rattaché à l’Elysée.

    Quel revirement de situation!

    En effet, l’ambition affichée depuis les deux dernières conférences sociales était de redonner toute sa splendeur à la fonction publique qui avait été savamment dénigrée par le gouvernement précédent.

    A l’issue de la première conférence, le gouvernement a mis en place un agenda social qui, étalé dans le temps, devait aborder tout un ensemble de sujets qui réponde à cet objectif de réhabilitation.

    Solidaires Fonction Publique a accepté d’y participer tout en martelant, à chaque fois, les contradictions qu’il y avait entre la volonté sincère affichée par la Ministre de la Fonction publique et les décisions politiques et budgétaires appliquées depuis lors par le gouvernement.

    Lors de la présentation du CIMAP (Comité interministériel de la modernisation de l’action publique) du 18 décembre 2013, nous avons encore une fois dénoncé ces contradictions.

    Aujourd’hui, nous avons bien compris que dans le langage présidentiel, la fonction publique et les services publics sont désormais, plus que jamais, assis au banc des accusés.

    Jugés responsables du déséquilibre budgétaire, le gouvernement va poursuivre son travail de sape de cet élément moteur de la cohésion sociale. La modernisation de l’action publique, la loi de décentralisation et la non réponse aux attentes légitimes des fonctionnaires en matière de pouvoir d’achat, serviront de leviers pour mener à bien cet objectif.

    Au moment où va s’ouvrir le cycle de discussion sur les pistes du rapport Pêcheur, Solidaires s’interroge sur l’utilité d’un tel processus.

    Le Président de la République a fermé la porte à tout espoir de progrès social pour les fonctionnaires. Solidaires Fonction Publique mettra en débat la nécessité de construire dans l’unité la plus large, des mouvements sociaux d’ampleur pour exprimer plus fortement le refus de cette politique antisociale.  

     

    BONNE ANNEE 2014

    Nous vous souhaitons la plus heureuse des années, en espérant que tous vos rêves deviennent réalité ! 

    2013 achevé, c’est plein de bonnes résolutions qu’il faut commencer cette nouvelle année ! 

     
    A toutes et tous de l'audace, partout, dans tous les espaces de nos vies et tout le temps ... 
    A toutes et  tous une excellente année riche d'activité, de rencontres, de débats et de lutte, pour des temps... meilleurs !
     
    "Ce qui vivent sont ceux qui luttent"
    ( Victor HUGO )

    "C'est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde."
    (Boris Vian)

      

     

    Le rapport « Pêcheur » pour la fonction publique ou le diagnostic du Docteur JEKYLL … et les prescriptions de Mister HYDE

    Sous le vocable de modernisation et d'adaptation ce rapport ne vise pas moins la casse de la fonction publique !

    C’est le lundi 9 décembre que Marylise Lebranchu, Ministre de la Fonction Publique ( … mais aussi de la Réforme de l’Etat et de la Décentralisation) a convié les organisations syndicales nationales de la fonction publique pour une première présentation, de sa part, du « rapport Pêcheur » du nom du conseiller d’Etat missionné par le Premier ministre pour réformer la fonction publique. « Rapport qui n’engage que son auteur » a plusieurs fois répété la Ministre. Pour autant, tout en rappelant son attachement à la fonction publique, au statut des fonctionnaires et à son maintien, la Ministre a décliné les premières pistes retenues par le gouvernement. Pas de surprise pour les représentants de Solidaires Fonction Publique, qui avaient déjà eu l’occasion, en bilatérale avec le cabinet, de dire tout le bien qu’ils pensaient de certaines propositions émises dans ce rapport.

    Vénissieux le 19 novembre 2013

    Entre nous, personnel et direction...

    A quoi sert un "journal du personnel" ? Dire que tout va bien, qu'on améliore les conditions de travail, qu'il n'y a pas de conflits, pas de salariés mécontents, tous heureux dans le travail et satisfaits de la gestion...

    C'est ce qu'on pourrait croire à la lecture du dernier numéro... Comme disait une salariée :

    "Entre nous" c'est le bon titre, ils sont vraiment entre eux ! C'est le journal personnel de la direction de la ville, pas celui du personnel de la ville... "

    Ils ont accordé quelques lignes aux syndicats comme ils accordent quelques lignes à l'opposition dans leur magazine... Comme s'ils étaient les représentants du personnel. Mais le personnel ne les a pas élus ! Les syndicats eux, le sont ! La représentation réelle des intérêts du personnel est donc exclusivement rédigée par la direction, objective et sans parti pris bien sur... !

    Que pensent les salariés de la réorganisation du travail aux écoles ?

    Que pensent les salariés des dysfonctionnements de la DSAS, des résidences, des équipements sportifs ? Tout va bien ? Vraiment ?

    Entre nous que sait-on de la manière dont les salariés ont construit une autre gestion à la médiathèque ? Et la part (décisive) qu'y ont pris les syndicats ? 

    "Convention, chantier, mission d'appui, gestion rigoureuse, réorganisation..." Tout le vocabulaire (fumeux) du management est convoqué pour masquer les problèmes et les contradictions... Au fait connaissez vous le salaire du fonctionnaire dont on tire le portrait ? Chut ! Ne parlons pas des choses qui fâchent ! 

    Comme dit le Directeur Général : "des réorganisations sont menées dans les services afin d'améliorer tant les conditions de travail que de vie professionnelle"... Si vous le dites, entre vous !


    Grève du 5 décembre dans les écoles

    Pour la réussite des élèves, la vraie priorité, c’est la transformation de l’école.
    Suspension de la réforme des rythmes scolaires, budget, conditions de travail des personnels, le ministre doit répondre !
    Les organisations syndicales :
    1- réaffirment que la réforme des rythmes scolaires doit être suspendue ; que le décret sur les rythmes scolaires ne doit pas être maintenu et doit être réécrit.
    2- revendiquent un budget ambitieux pour la transformation de l’école.
    3- exigent une amélioration des conditions de travail des enseignants et des territoriaux.

    Grève et manifestation à LYON , le jeudi 5 décembre à 11h30 de la Préfecture (Rue Dunoir) à la Direction Académique.

    Rythmes scolaires : appel à la grève nationale dans l’unité le jeudi 5 décembre

    Le 14 novembre, la Fédération des Services Publics CGT, la CGT Educ’action, la FNEC-FP-FO, la Fédération SPS-FO, la Fédération SUD Éducation, la Fédération SUD Collectivités Territoriales et la FAEN ont appelé à la grève nationale pour obtenir la suspension immédiate de la mise en œuvre de la réforme, l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires et pour une autre réforme. Les enseignants et les agents et fonctionnaires territoriaux étaient en grève et ont manifesté massivement. Pour toute réponse, Vincent Peillon prétend, d’une part, annualiser les obligations de service des enseignants du primaire assurant des fonctions de remplacement ou exerçant sur des postes fractionnés et, d’autre part, élargir l’abaissement des taux d’encadrement à l’ensemble des activités extra scolaires. Les personnels et les élèves devraient donc faire les frais de la réforme. La réforme des rythmes, mise en place à la rentrée 2013 pour un peu plus de 20 % des écoliers, fait apparaître de grandes difficultés. Déjà de nombreuses communes annoncent leur refus de la mettre en place en 2014. En faisant glisser les missions d’enseignement de l’Éducation nationale vers les communes, elle crée de graves inégalités de traitement sur le territoire, et crée une confusion entre scolaire et périscolaire (locaux, activités…). Elle va à l’encontre de l’intérêt des élèves et de celui de l’ensemble des acteurs concernés. Cette réforme bâclée a été mise en œuvre contre l’avis d’une majorité des personnels et de leurs organisations syndicales, elle a été imposée sans les moyens d’encadrement nécessaires. C’est un échec pour Vincent Peillon et ceux qui le soutiennent encore, le ministre doit en tirer les conséquences et retirer son décret. À l’intersyndicale du 20 novembre au siège du SNUipp-FSU, les organisations Fédération des Services Publics CGT, CGT Educ’action, FNEC-FP-FO, Fédération SPS-FO, SUD-Éducation, Fédération SUD Collectivités Territoriales ont pris acte positivement de la proposition du SNUipp d’appeler les enseignants du 1er degré à la grève sur une plate-forme qui revendique notamment la suspension de la réforme des rythmes. Le ministre ne peut se prévaloir d’aucun consensus, il doit répondre au personnel, il doit répondre à la grève.

    Pour l’unité d’action de l’ensemble des personnels concernés, les organisations syndicales, Fédération des Services Publics CGT, CGT Educ’action, FNEC-FP-FO, Fédération SPS-FO, SUD-Éducation, Fédération SUD Collectivités Territoriales, réunies en interfédérale le 21 novembre 2013, appellent l’ensemble des personnels du 1er degré ainsi que les personnels des collectivités territoriales, animateurs, éducateurs territoriaux, enseignants artistiques territoriaux et ATSEM, adjoints techniques … à faire grève le jeudi 5 décembre 2013, pour obtenir la suspension immédiate de la mise en œuvre de la réforme et l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.
     

    Nos organisations appellent leurs instances locales et départementales à se réunir en intersyndicales et en assemblées générales avec les personnels, dans le cadre unitaire le plus large possible, pour assurer le succès de la grève du 5 décembre et des suites à donner à cette lutte pour imposer une autre réforme. Les organisations syndicales se réuniront à la suite du 5 décembre dans l’unité la plus large possible pour faire le point sur la poursuite du mouvement pour faire aboutir ces revendications. Le 21 novembre 2013

     

     

    Halte aux baisses de pouvoir d’achat !

     

    Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGC, CGT, FAFPT, FSU, Solidaires et UNSA exigent une autre politique salariale dans la Fonction publique.


    Elles dénoncent une situation de plus en plus dégradée :
    - Depuis le 1er juillet 2010 la valeur du point est gelée et la reconduction de ce gel est annoncée pour 2014, conduisant à une perte considérable de pouvoir d’achat pour tous les personnels quels que soient leur statut et le versant dont ils relèvent.
    - Une dépréciation des carrières et un tassement des grilles qui ont atteint des niveaux insupportables, mis en évidence par l’INSEE dans un rapport publié cet été.
    En 2011, les salaires moyens ont baissé dans la Fonction publique : -0,1 % dans le versant État, -0,8 % dans le versant territorial et -0,6 % dans le versant hospitalier.
    Cette conséquence désastreuse n’est pas un fait isolé car la politique d’austérité qui perdure et concerne les millions d’agents de la Fonction publique s’avère chaque année plus pénalisante : les bas salaires se multiplient, près d'un agent sur 5 touche une rémunération proche du SMIC et les déroulements de carrière sont souvent inexistants.
    Ce ne sont ni les mesures d’urgence pour la catégorie C dont la portée reste très limitée ni la négociation à venir sur les « parcours professionnels, les carrières et les rémunérations » qui pourront répondre à l’impérieuse nécessité de mesures salariales d’ampleur pour 2014.
    Les organisations syndicales de la fonction publique revendiquent :
    - Des mesures générales, notamment par l’augmentation de la valeur du point, pour assurer la progression du pouvoir d’achat (et lutter contre l’érosion des carrières) ;
    - Une meilleure reconnaissance des compétences et des qualifications ;
    - Une amplitude réelle des carrières.
    Elles appellent les agents des trois versants de la Fonction publique à se mobiliser et à organiser dans la semaine du 9 au 13 décembre 2013 toute forme d'action locale pour sensibiliser l'opinion publique et alerter les responsables publics, élus locaux et parlementaires.
    Au niveau national, elles demandent à être reçues par la Ministre de la Fonction publique pour exiger l'ouverture d'un réel espace de négociations sur les rémunérations et débattre de mesures générales permettant de mettre un terme aux pertes de pouvoir d'achat.
    Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGC, CGT, FAFPT, FSU, Solidaires et UNSA affirment leur volonté de prolonger leur action commune pour faire échec à la baisse du pouvoir d'achat de tous les agents de la fonction publique.


    Paris, le 7 novembre 2013 


      

    Abrogation du jour de carence ...
    Enfin une promesse tenue !

     ( 14 novembre 2013 )


     

    Rythmes scolaires : grève nationale jeudi 14 novembre 2013

    à LYON 10h30 place des Terraux jusqu'à la Préfecture

    Préavis de gréve national SUD CT

     Les fédérations CGT, FO, SUD/Solidaires et FAEN de l’éducation et des collectivités territoriales appellent tous les personnels travaillant dans les écoles à faire grève le jeudi 14 novembre 2013 pour obtenir la suspension immédiate de la mise en œuvre de la réforme, l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires et imposer une autre réforme. Pour la première fois, les personnels municipaux sont appelés à la grève nationale avec les enseignant-e-s. Cette mobilisation est décisive pour l’avenir de ce combat. Pour SUD éducation, une réforme des rythmes scolaires est inséparable d’une amélioration des conditions d’accueil et d’enseignement pour les élèves et des conditions de travail de l’ensemble des personnels.

    Actualité sociale

     

    Le rapport Pêcheur propose de remplacer les catégories A,B,C par des niveaux de fonction

     

    Lors de la présentation de l'agenda social de la fonction publique le 26 septembre dernier, la ministre, Marylise Lebranchu annonçait le lancement cet automne d'une concertation sur « une réforme d'ensemble de l'architecture statutaire et de rémunération de la fonction publique sur la base des propositions du rapport de Bernard Pêcheur ». Le président de la section de l'administration du Conseil d'État a remis hier son rapport au Premier ministre (avec une semaine de décalage par rapport au calendrier initial en raison de la crise bretonne). « Le choix d'une fonction publique statutaire demeure pertinent », estime Bernard Pêcheur. « Le cadre constitué entre 1983 et 1986 a des fondements solides et a fait preuve d'une réelle plasticité », poursuit il, ajoutant que ce cadre a « lui même évolué, voire beaucoup, et dans l'ensemble dans le bon sens ». Mais, « le statu quo n'est cependant plus possible », assène le rapporteur, citant à titre d’exemples les politiques salariales « sans perspective d'ensemble, privilégiant les revalorisations catégorielles » ou encore les contraintes budgétaires ayant « conduit à une progressive érosion de la grille de rémunération ».
    Bernard Pêcheur propose ainsi de sortir d’un classement en catégories A,B,C, basé sur le seul critère du dipôme pour en introduire d’autres. Ou, plus audiacieux, de remplacer les trois catégories actuelles par « cinq niveaux de fonction », voire en créer un sixième pour les plus hauts niveaux de responsabilités.
    A cela s'ajoutent de « nouveaux enjeux et nouveaux défis », poursuit le rapport qui recommande de restaurer la confiance publique, répondre à l'évolution des missions publiques, ou encore rendre la fonction publique attractive (face aux départs en retraite nombreux à venir). Parmi les « pistes de progrès », le rapport propose de « rendre plus transparents les recrutements des contractuels et agents de catégorie C sans concours », de réaliser « un audit tout les cinq ans des règles indemnitaires », « de rendre plus flexibles les mécanismes d'avancement d'échelon », « d'encadrer les recours aux non titulaires », car malgré « 17 plans de titularisation depuis 1950, leur volant demeure ou se reconstitue »), de « revoir le dispositif d'avancement promouvables/promus », ainsi que de négocier un « contrat triennal » sur la politique salariale.
    Parmi les mesures innovantes, on relève la suggestion de créer des « cadres professionnels communs pour certains professions transfonction». S'agissant des employeurs publics, le rapport recommande de « mieux les associer aux prises de décision et de négociation », ainsi que de rendre « plus prospectif et stratège » le conseil commun de la fonction publique (le CCFP doit être réuni ce jour).
    Jean-Marc Ayrault a demandé hier à Marylise Lebranchu de « lui proposer des premières orientations avant la fin de l'année 2013 » et « d'engager à cet effet un dialogue nourri avec les employeurs et les organisations syndicales ». Celles ci devraient être reçues une première fois le 7 novembre.
     

                    

    Congrès des 7 et 8 Octobre 2013

     Communiqué de presse

    Le syndicat SUD CT Vénissieux a tenu les 7 et 8 octobre 2013 son congrès à la Maison du Peuple de Vénissieux .
     
    La section SUD CT Vénissieux a décidé d’adhérer à la nouvelle fédération SUD de la Fonction Publique Territoriale du Rhône . Elle se félicite de la création de nouvelles sections à Pierre Bénite et à St Fons .

     Le congrès a fait la bilan de son activité depuis son dernier congrès intermédiaire en  2012. Prés de 18 actions ont été engagées dans 7 directions administratives différentes. Des résultats ont pu être obtenus par une attitude constructive de propositions raisonnables et réalistes

    De nombreux points de désaccords subsistent avec l’administration notamment sur la Régime Indemnitaires, sur la conception de l’Evaluation, sur l’attribution de la NBI, le remplacements des agents absents…

    Tout démontre que notre syndicat est utile et efficace . Les salariés de la fonction publique locale sont de plus en plus nombreux à la reconnaître…

     Le congrès a aussi permis au Syndicat de revoir son fonctionnement sur des principes coopératifs. Il s’est donné une direction collective en redistribuant ses missions afin d’être toujours mieux à l’écoute des salariés et préparer les prochaines élections professionnelles où il espère une progression significative de ses résultats 

     

     Sommes nous "collaborateurs" ou "acteurs" ? 


    C'est la question que nous posons aux salariés de Vénissieux.
    La ville ne cesse de vouloir nous "co-responsabiliser" dans sa gestion.
    Nous voulons, nous, être "acteurs" de notre vie professionnelle. Notre travail nous appartient !
    Nous en sommes les meilleurs "experts".
    Dans quelque service que ce soit, le fonctionnaire adulte et responsable veut s'exprimer à égalité avec la hiérarchie. Les salariés n'ont pas de leçons à recevoir. Ils veulent exprimer ce qui leur semble juste et approprié à leurs conditions de travail. 
    Quand, par exemple, la demande de remplacement d'un congé maternité n'est pas satisfaite après six mois. Allons nous "collaborer" à cette décision ?
    Notre rôle d'acteur est de revendiquer un réel remplacement d'un salarié en longue absence !
    C'est ce que nous faisons dans l'un des services de cette ville.


    Avec SUD, agissez pour un meilleur service public !